Étude et rapport

NTIC et Santé mentale : État de l'art

GRATUIT

Auteur(s) :

BACONNET

Éditeur(s) :

CHAIRE-PHILO

Date de publication :01/10/2020

82 pages

EN BREF ...

« Au centre de notre civilisation postindustrielle, les technologies numériques dessinent depuis les années 1960, de nouveaux schémas d’interactions ; selon les termes du sociologue D. Cardon, ces objets et méthodes de communication « transforment les individus et leurs modes d’existences pour libérer leur subjectivité »3. La Chaire de Philosophie à l’hôpital, au cœur de réflexions croisées entre les Sciences Humaines et le soin, propose avec cet État de l’Art, d’analyser les dispositifs utilisant des technologies de l’information et de la communication ou NTIC, dans le champ de la santé mentale. L’horizon comme la définition de cette disci- pline, part de la psychiatrie pour faire référence de manière plus large à un état d’équilibre individuel et col- lectif, psychique, émotionnel et cognitif. Cette stabilité asymptotique, est soumise à l’épreuve de nouvelles formes d’interactions induites par la communication digitale. Nous nous pencherons sur la période 2010- 2020, sur ce phénomène sous l’angle de la Sociologie du Numérique. Bien qu’aucune étude n’ait prouvée que les NTIC en elles-mêmes soient un facteur de risque sani- taire, notons qu’elles sont reliées aux troubles de santé mentale de manière ambivalente. Elles forment à la fois un cadre propice à leur expression (corps magnifié sur Instagram, repli sur son téléphone portable), elles permettent de les sonder (identité virtuelle sur Facebook, forums et groupes d’expressions thématiques) ; et de les réguler (application de psychoéducation, outils de révélation de nouveaux facteurs de risque de prédiction et d’envoi de message d’alertes aux praticiens et proches aidants). » En bref issu de l’étude.

Rédacteur(s) de la fiche : Beesens Teams

MISE À JOUR

01/10/2020

82 PAGES
PDF, 2Mo

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION

NTIC INTERSTITIELLES

1. LANGAGE PRODUIT

1.0 UN LANGAGE DE LA RECHERCHE AUTONOME D’INFORMATION

1.1 UN LANGAGE ÉMOTIONNEL PROPRE AU PATIENT

1.1.1 Communiqué de manière contrôlée à son réseau, il est néanmoins public 1.1.2 Communiqué à un groupe privé qui le représente

1.1.3 Dans des lieux non médicalisés mais sociaux

1.2 UN LANGAGE DES SYMPTÔMES, AUTOÉVALUÉS OU ÉVALUÉS À DISTANCE 1.2.1 Les PROMS : l’alphabet de l’expérience de la maladie

1.2.2 Santé mobile, M-thérapie : s’exprimer en dehors de l’établissement de soin 1.2.3 E-santé, E-thérapie

1.3 CRÉER UN LANGAGE DE LA RELATION THÉRAPEUTIQUE

2. DONNÉES GÉNÉRÉES ET CAPTÉES

2.1 LES DONNÉES THÉRAPEUTIQUES GÉNÉRÉES PAR LE PROFESSIONNEL

2.2 LES DONNÉES AUTOREPORTÉES GÉNÉRÉES PAR L’UTILISATEUR

2.3 LES DONNÉES CAPTÉES DE L’UTILISATEUR

2.4 LES DONNÉES CAPTÉES EN CONDITIONS ECOLOGIQUES : DE NOUVEAUX MARQUEURS COMPORTEMENTAUX

3. QUEL FACE À FACE ?

3.1 LIAISON À DISTANCE AVEC UN PROFESSIONNEL, FAMILLE OU AIDANT, HUMAIN

3.1.1 Les réseaux d’entraide du « pair à pair » dessinent un nouveau graphe social

3.1.2 Une liaison avec un professionnel à distance : détection, premier contact ou recours informationnel

3.1.3 Un lien palliatif en temps de crise : la visio-conférence

3.1.4 Le face à face du e-suivi laisse l’alliance thérapeutique inchangée chez l’adolescent et l’adulte

3.2 LIAISON SEMI-AUTOMATISÉE

3.2.1 La médecine participative : avoir une visibilité sur ses symptômes pour surveiller son état

3.2.2 Le lien thérapeutique quotidien, semi-automatisé et personnalisé : une offre foisonnante

3.3 LIAISON AUTOMATISÉE

3.3.1 Un lien en miroir qui renvoie le jeune patient à lui-même : l’autonomie par le jeu

3.3.2 La médiation avec soi par l’objet numérique élargit le champ psychique du patient ;

l’autoexposition permet au thérapeute de ré envisager le trouble comme faisant partie du développement

4. QUELS FONCTIONNEMENTS ? QUELS EFFETS ?

4.1 BOUCLE PATIENT : AUTO ÉVALUATION > DONNÉES COLLECTÉES > FEEDBACK

4.1.1 Boucle verticale spécialisée : application de psychoéducation

4.1.2 Boucle horizontale, polyvalente, moins spécialisée : plateforme de crowdsourcing

4.2. BOUCLE CLINICIEN : DONNÉES COLLECTÉES > FEEDBACK> RECHERCHE

 

1.1 UN LANGAGE ÉMOTIONNEL PROPRE AU PATIENT

1.1.1 Communiqué de manière contrôlée à son réseau, il est néanmoins public 1.1.2 Communiqué à un groupe privé qui le représente

1.1.3 Dans des lieux non médicalisés mais sociaux

1.2 UN LANGAGE DES SYMPTÔMES, AUTOÉVALUÉS OU ÉVALUÉS À DISTANCE 1.2.1 Les PROMS : l’alphabet de l’expérience de la maladie

1.2.2 Santé mobile, M-thérapie : s’exprimer en dehors de l’établissement de soin 1.2.3 E-santé, E-thérapie

1.3 CRÉER UN LANGAGE DE LA RELATION THÉRAPEUTIQUE

2. DONNÉES GÉNÉRÉES ET CAPTÉES

2.1 LES DONNÉES THÉRAPEUTIQUES GÉNÉRÉES PAR LE PROFESSIONNEL

2.2 LES DONNÉES AUTOREPORTÉES GÉNÉRÉES PAR L’UTILISATEUR

2.3 LES DONNÉES CAPTÉES DE L’UTILISATEUR

2.4 LES DONNÉES CAPTÉES EN CONDITIONS ECOLOGIQUES : DE NOUVEAUX MARQUEURS COMPORTEMENTAUX

3. QUEL FACE À FACE ?

3.1 LIAISON À DISTANCE AVEC UN PROFESSIONNEL, FAMILLE OU AIDANT, HUMAIN

3.1.1 Les réseaux d’entraide du « pair à pair » dessinent un nouveau graphe social

3.1.2 Une liaison avec un professionnel à distance : détection, premier contact ou recours informationnel

3.1.3 Un lien palliatif en temps de crise : la visio-conférence

3.1.4 Le face à face du e-suivi laisse l’alliance thérapeutique inchangée chez l’adolescent et l’adulte

3.2 LIAISON SEMI-AUTOMATISÉE

3.2.1 La médecine participative : avoir une visibilité sur ses symptômes pour surveiller son état

3.2.2 Le lien thérapeutique quotidien, semi-automatisé et personnalisé : une offre foisonnante

3.3 LIAISON AUTOMATISÉE

3.3.1 Un lien en miroir qui renvoie le jeune patient à lui-même : l’autonomie par le jeu

3.3.2 La médiation avec soi par l’objet numérique élargit le champ psychique du patient ;

l’autoexposition permet au thérapeute de ré envisager le trouble comme faisant partie du développement

4. QUELS FONCTIONNEMENTS ? QUELS EFFETS ?

4.1 BOUCLE PATIENT : AUTO ÉVALUATION > DONNÉES COLLECTÉES > FEEDBACK

4.1.1 Boucle verticale spécialisée : application de psychoéducation

4.1.2 Boucle horizontale, polyvalente, moins spécialisée : plateforme de crowdsourcing 

4.2. BOUCLE CLINICIEN : DONNÉES COLLECTÉES > FEEDBACK> RECHERCHE

2.2 LA DÉTECTION DE DONNÉES DE PRÉSENCE PHYSIQUE PAR DES CAPTEURS : LES ÉMOTIONS HUMAINES SOUS L’ANGLE DU COMPORTEMENT

2.3 TYPOLOGIE DE LA CAPTATION DE LA DONNÉE PAR LES ROBOTS APPLIQUÉE AUX ENFANTS TSA 2.4 DES DONNÉES CAPTÉES AU-DELÀ DE L’INTERACTION ET CENTRALISÉES EN DEHORS DE L’OBJET

2.5 EN NEUROLOGIE, ON ENCODE LES SCHÉMAS D’ACTIVITÉS CÉRÉBRALES ET MUSCULAIRES POUR LES ASSOCIER À DES ÉMOTIONS

3. QUEL FACE À FACE?

3.1 ABORDER UN TROUBLE PAR LA RÉALITÉ AUGMENTÉE OU LA RÉALITÉ VIRTUELLE : UN APPUI MATÉRIEL QUI ACCOMPAGNE LES SENS

3.2 LES IMPERFECTIONS DES ROBOTS, SOURCE D’EMPATHIE POUR LES PATIENTS 3.3 LE ROBOT COMME PROTHÈSE DE COMMUNICATION ET NON INTERLOCUTEUR 3.4 L’ENCADREMENT HUMAIN DE NOUVELLES PRATIQUES PERFECTIBLES

4. QUEL FONCTIONNEMENT ?

4.0 RÉSUMÉ DES FONCTIONS DES ROBOTS DE SOIN

4.1 CONSTRUIRE UN SCHÉMA D’ÉNONCÉ EMPATHIQUE À PARTIR D’ENREGISTREMENT AUDIO ET L’ASSOCIER À UNE PROBABILITÉ

4.1.1 Pre-traitement du signal vocal et ASR

4.1.2 Construire un modèle prédictif de l’empathie à partir d’un texte

4.2 MODÉLISER UN PROFIL ÉMOTIONNEL ET INTERACTIONNEL À PARTIR DES INFLEXIONS DE LA VOIX

4.2.1 Profil émotionnel

4.2.2 Profil interactionnel

4.3 DÉTECTER L’INTENTION DE COMMUNICATION ET LES COMPORTEMENTS DE DÉTRESSE À PARTIR D’INDICES VERBAUX ET COMPORTEMENTAUX, ENCOURAGER L’EXPRESSION

5. QUELS EFFETS ?

5.0 COÛT

5.1 LES EFFETS DU LANGAGE : INSTAURER LA CONFIANCE POUR ENGAGER

5.1.1 Effets positifs du langage du Moi-agissant : confiance, médiation culturelle et artistique, vérification « evidence-based » des effets émotionnels du lien voix/geste, apprentissage

5.1.2 Effets positifs du langage du Moi-Tactile créatif : apprentissage, autonomie du patient au sein de la triangulation soignant/soigné/accompagnant

5.1.3 L’efficacité du langage du Moi-projeté : engagement

5.1.4 Effets positifs d’un langage qui analyse les comportements verbaux et non verbaux pour encourager l’expression : une conversation perçue comme fluide et harmonieuse

5.1.5 Effets prospectifs du langage du Moi-vibrant : explorer les états de conscience dans le coma, établir une communication directe entre le cerveau d’un individu et un ordinateur

Les effets de la musicothérapie sur l’anxiété sont prouvés

Les effets du son sur les ressentis ciblés des patients, et la modulation de la douleur, est à explorer

5.1.6 Effets (prospectifs) de la construction automatisée de schémas d’énoncés empathiques : c ontrôler la qualité des systèmes de traitement des addictions et maladies mentales

5.1.7 La promesse d’un dialogue pertinent et proactif n’est pas encore au rendez-vous

5.1.8 Un langage en miroir à l’origine d’une dissonance cognitive ?

5.1.9 Recommandations quant au langage

5.2 DES DONNÉES À VALORISER POUR COMPRENDRE LES PATHOLOGIES ET COMPLÉTER LES TRAITEMENTS ; OU DES DONNÉES À EXPLOITER SOUS LA PRESSION DE L’INNOVATION ?

5.2.1 Alimenter la recherche en santé mentale

Comprendre les pathologies

Compléter les traitements pharmacologiques

Des études scientifiques à étendre

1.3 L’ORGANISATION PAR LES MEILLEURES PRATIQUES ET CENTRÉE SUR LE PATIENT

2. DONNÉES CAPTÉES : BESOINS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS, STIMULI

CE QUE CODENT LES NTIC D’INTÉGRATION COLLABORATIVE : ESPACES DE LIBERTÉ, PROJET DE SANTÉ,

SITUATION D’AUTONOMIE PEAUFINÉE PAR ITÉRATION

2.0 BESOINS COLLECTIFS, BESOINS INDIVIDUELS

2.1 LE FOYER : SOURCE DE STIMULI À SCHÉMATISER, TREMPLIN VERS L’AUTONOMIE À FABRIQUER ET RÉPLIQUER 2.2 A CODER CHEZ LES ADOLESCENTS : LE RESSENTI D’UNE TRANSFORMATION

3.UN FACE À FACE ENVIRONNEMENTAL ET POPULATIONNEL

3.1 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT

3.1.1 Appartenance à une cellule familiale

3.1.2 Appartenance à une population (précaire), à une société (traversant une crise)

3.2 ÉLARGIR LE CERCLE DE LA SANTÉ MENTALE

3.3 NOUVEAUX MODÈLES D’INTERRELATION PATIENT-ENVIRONNEMENT

3.3.1 Face à sa nouvelle vie dans des lieux sociaux et de travail

3.3.2 Face à sa nouvelle vie dans des lieux de vie

3.4 DE NOUVELLES MÉTHODES DE CONTRIBUTIONS ORGANISATIONNELLES DANS LES HÔPITAUX

3.4.1 L’autogestion et le rôle du case manager

3.4.2 Des liens autonomes, des soins structurés et des équipes stables

3.5 DE NOUVEAUX MODÈLES DE RÉFLEXION

3.5.1 Lowpital ou l’innovation par la désobéissance

3.5.2 La méthode participative patient-environnement : renverser la hiérarchie des savoirs et multiplier les référentiels

4. QUELS FONCTIONNEMENTS ? QUELS EFFETS ? : PÉRIMÈTRE ET MARGE D’ACTION DES ÉCOSYSTÈMES DE DEMAIN

4.1 CO-CONSTRUIRE UN NOUVEAU CENTRE GRAVITATIONNEL DE SOINS : LE FOYER

4.1.1 Plateformes expérimentales de projets domestiques issus d’une pensée mutualisée : tester son autonomie 4.1.2 Méthode participative patient-environnement  : créer un référentiel pluriel

4.1.3 Maintenir le patient dans son environnement : des équipes mobiles qui s’appuient sur la communauté

4.2 DES NOUVELLES FORMES DE DÉLIBÉRATION CENTRÉES SUR LES BESOINS DE LA PERSONNE

4.2.1 Une organisation du terrain qui facilite la prise en charge globale et coordonnée

4.2.2 Une possibilité de réorganisation constante, une supervision centrée sur les aspects cliniques 4.2.3 Associer les collaborateurs de soin à une stratégie commune

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES