La medtech Diabeloop regarde vers les Etats-Unis, le Japon et la Corée

BPIFRANCE, 03/11/2022

Partagé par : 

Beesens TEAM

La medtech Diabeloop regarde vers les Etats-Unis, le Japon et la Corée

"Dans le monde, plus de 500 millions de personnes souffraient de diabète en 2021. Une maladie qui les oblige à passer en moyenne 50 % de leur temps à gérer leur indice glycémique en s’administrant notamment de l’insuline. C’est dans l’objectif d’aider toutes les personnes nécessitant un apport quotidien de cette hormone qu’Erik Huneker a fondé en 2015 la medtech Diabeloop, avec le diabétologue Guillaume Charpentier. “Notre idée était d'automatiser la délivrance de l’hormone afin de soulager la charge mentale des patients”, déclare le cofondateur de Diabeloop, lauréate des Handitech Trophy. De cette collaboration est né un appareil auto-apprenant : le DBLG1, révolutionnant le quotidien des diabétiques de type 1 et de type 2 insulinodépendants.

BM : Diabeloop a réussi à s’implanter dans sept pays européens depuis sa création en 2015. Comment s’est passée votre internationalisation ?

EH : En France, avec les essais cliniques et les médecins partenaires, Diabeloop était déjà connue par les acteurs de l’écosystème. Dans les autres pays européens, c’était plus compliqué. Il a fallu se faire une place et miser sur la communication : dans un premier temps, auprès des médecins, les prescripteurs, et dans un second temps auprès de communautés de patients experts. Heureusement, l’Europe étant un espace réglementé, les études cliniques réalisées dans un des pays de l’Union sont valables dans tous les autres. Nous n’avons donc pas eu à relancer d’études lorsque nous avons souhaité nous développer en Allemagne par exemple. Cela nous a permis de nous implanter dans sept pays, avec un remboursement dans quasiment 100 % d’entre eux.

"Dès le début, nous avons envisagé une croissance internationale.”
BM : Envisagez-vous de vous exporter hors Union européenne ?

EH : Oui bien sûr, dès le début, nous avons envisagé une croissance internationale. En tant que dispositif médical, nous n’avons pas d’autres choix que de passer par les Etats-Unis, par exemple, car le marché y est très important. Je connais bien le pays et trois de nos employés travaillent sur le sujet ici en France, en plus des consultants que nous avons sur place. Il faudra néanmoins passer par des distributeurs locaux, qui ont une connaissance du marché américain et des affiliations avec les acteurs incontournables..." Lire la suite