DRH, faut-il vous préparer à une « Grande Démission

SUPERMOOD, 24/02/2022

Partagé par : 

Beesens TEAM

DRH, faut-il vous préparer à une « Grande Démission

"Depuis le début de la pandémie de coronavirus, aux États-Unis, les démissions, parfois fracassantes, se succèdent. Chaque mois, en 2021, près de 4 millions de salariés américains ont ainsi quitté leur emploi. Ce phénomène historique porte déjà un nom : « Big Quit » ou « Great Resignation », une expression dont la paternité revient à Anthony Klotz, professeur de gestion à l’Université A & M du Texas.
En France, où chacun connaît a minima un ami d’ami qui envisage de « lâcher son job », l’ombre de cette « Grande Démission » plane sur les entreprises. Mais la crainte de voir une vague de départs volontaires s’abattre sur l’Hexagone est-elle fondée ? Et, le cas échéant, comment s’y préparer en tant que DRH ? Supermood fait le tour de la question.
La « Grande Démission », une déferlante mondiale

Aux États-Unis, la pandémie de Covid-19 semble avoir rebattu les cartes de l’emploi. Avec une ouverture de poste pour deux chômeurs, la balance penche désormais en faveur des salariés. Quelle que soit leur profession, leur grade ou leur âge, les collaborateurs n’hésitent plus à abandonner leurs missions au pied levé. En 2021, plus de 25 millions d’Américains ont ainsi renoncé à leur travail, laissant les sociétés face à de grandes difficultés de recrutement.
Plus surprenant, cette vague de départs spontanés semble se propager au-delà des frontières du pays du libéralisme. Selon une étude publiée par Microsoft, à l’échelle mondiale, 41 % des salariés envisageraient de quitter leur employeur actuel au cours de l’année 2022. Un projet déjà devenu réalité pour une kyrielle de jeunes travailleurs. En Europe de l’Ouest, 20 % des Millenials auraient en effet abandonné leurs fonctions en 2020.
En France, les salariés qui démissionnent volontairement de leur emploi sont également légion. Selon la DARES, en juin et juillet 2021, le nombre de démissions de CDI était « respectivement 10,4 % et 19,4 % au-dessus des valeurs observées deux ans auparavant ». À la même époque, les renonciations à des contrats courts étaient elles aussi en hausse. Les ruptures anticipées de CDD caracolaient en effet à 25,8 % au-dessus du niveau atteint en juin 2019. Un mauvais signal pour les recruteurs..." Lire la suite