Covid 19 : la désinformation en ligne, bientôt perma ban ?

WHATSUPDOC-LEMAG, 01/07/2021

Partagé par : 

Beesens TEAM

Covid 19 : la désinformation en ligne, bientôt perma ban ?

"Désinformation, approximations et complotismes. À l’heure vaccinale, la Commission Européenne renforce sa stratégie de lutte contre les fakes news.
Renforcer la lutte contre la désinformation en ligne. C’est la ligne de conduite que s’est fixé la Commission Européenne. Début juin, elle annonçait prolonger son soutien au programme de surveillance lancé par les plateformes en ligne. « J’attends des plateformes qu’elles intensifient leurs efforts », a précisé Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur, dans un communiqué.

Facebook, Twitter, TikTok, Google, Microsoft. Depuis un an, ces cinq leaders ont mis la main à la patte en s’engageant à respecter un « code de bonnes pratiques contre la désinformation » mis en place par l’institution bruxelloise. Un travail de longue haleine qui a donné lieu à la rédaction mensuelle de rapports détaillant les actions entreprises pour lutter contre les fakes news entourant la crise sanitaire et les vaccins.

Utilisé par 2,85 milliards de personnes chaque mois, Facebook a notamment mis en place une incitation à la vaccination au travers de filtres à apposer sur les photos de profils des nouveaux vaccinés. Un mesure incitative accompagnée d’un « centre d’Information Covid » et de sanctions puisque 47 000 publications ont été supprimées au mois d’avril pour « violation des politiques de désinformation sur le Covid-19 et les vaccins ». Autre plateforme, mais même combat : le réseau social à l’oiseau bleu a, lui, préféré miser sur le dialogue en organisant un échange sur la question vaccinale avec cinq millions de ses utilisateurs, l’Agence Européenne du Médicament ou encore le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies. Twitter n'a pas non plus omis de suspendre 1 155 comptes problématiques et de supprimer 32 800 tweets tendancieux.

Toujours est-il que ce travail de fond semble manquer encore de transparence à en croire la Commission Européenne. « Malgré ces mesures utiles, les rapports ne fournissent toujours pas de données suffisantes sur l’incidence des politiques de lutte contre la désinformation sur le coronavirus », estime en effet l’Institution. Une faille opérationnelle que l’organisation européenne espère combler en renforçant le guide de « bonnes pratiques ». Le 26 mai dernier, elle égrenait une ribambelle de nouvelles orientations pensées pour établir « [un] cadre de suivi solide, assorti d'indicateur de performance clairs qui mesureront également l'efficacité des dispositions prises par les plateformes ». Au programme notamment ?..." Lire la suite