"Qui mieux que le patient connaît sa maladie ?
Derrière cette question à la réponse si évidente aujourd’hui, se cache un long parcours …
En effet, « depuis plusieurs décennies, les malades prennent une place de plus en plus importante dans la prise en charge de leurs pathologies et développent des nouvelles relations avec les professionnels de santé.
En 2002, la loi Kouchner reconnaît leur droit à être acteur de leur santé. Les solutions numériques vont dans le même sens en facilitant la participation des patients dans la prise en charge de leurs pathologies notamment chroniques. ».
Une étude menée aux USA (2) en 2018 a montré que les médecins sont souvent limités dans leur temps de travail direct avec les patients, ce qui pourrait avoir un impact sur les résultats des soins aux patients. Environ 33 % des médecins américains ont passé de 17 à 24 minutes avec leurs patients. Le patient lui passe 8760 heures par an avec sa maladie !!!
Aujourd’hui, en France environ 20 millions de personnes souffrent de maladies chroniques.(3)
En 2050, plus d’une personne sur 4 sera âgée de plus de 60 ans. L’allongement de l’espérance de vie entraîne la multiplication des pathologies chroniques tels que le diabète, les insuffisances cardiaques, les insuffisances rénales, la maladie d’Alzheimer…Ces pathologies chroniques pèsent et vont continuer à peser sur notre système de soins.
La situation sanitaire depuis Mars 2020 renforce le besoin des patients d’être de plus en plus acteurs de leur santé et renforce l’utilisation d’outils digitaux tels que la télémédecine, la télésurveillance ….et les compagnons numériques..."
Lire la suite
En quoi les programmes d’accompagnement patients (PSP) vont-ils devenir des compagnons numériques ? Céline AKNINE et Karine SOULAT nous éclairent sur cette question.
MANAGER SANTÉ, 28/06/2021
Partagé par :
Beesens TEAM