"À l’ère des réseaux sociaux, une information fait le tour du monde en moins de deux heures. Point positif : tout le monde peut voir, savoir, partager, échanger, partout et à tout moment. Le bémol : cette vitesse de propagation s’applique à la bonne comme à la mauvaise information. Au scoop comme à la « fake news ». Il faut donc faire le tri, hiérarchiser, éditorialiser. En particulier dans un cas de communication de crise. Car là, pas question d’envenimer un débat. Pas de place non plus pour l’argument non vérifié, non validé. Vigilance et fiabilité sont de mise. Mais comment s’y prendre ? Comment instaurer une veille ? Comment agir et réagir face à une crise ? Comment ne pas céder à la panique et de quelle façon appréhender une sortie de crise ? Autant de questions qui ont été posées à Fanny Gutierrez, spécialiste Web & médias sociaux au sein des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), lors de la Web Matinale de la FNIM du 19 octobre 2022. Un débat animé par Denise Silber, vice-présidente de la FNIM, fondatrice de Basil Strategies & Doctors 2.0 et de VRforHealth.com.
Communiquer dans le secteur de la santé publique, cela ne s’improvise pas. Fiabilité, vigilance, pertinence sont de mise pour assurer une information de qualité, juste, en phase avec les interrogations et autres inquiétudes, en particulier en cas de crise. Crise sanitaire, bien sûr. Mais pas que. Il suffit qu’une information, à haut risque de polémique, se propage sur les réseaux sociaux pour qu’une communication de crise soit nécessaire. Dans un tel contexte, il faut agir, réagir, vite de préférence, pour ne pas laisser la place à la rumeur. Pire : à de fausses informations. C’est ce qu’a expliqué Fanny Gutierrez, lors de la Web Matinale de la FNIM du 19 octobre 2022..."
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Communication de crise : comment la gérer via les réseaux sociaux ?
LAFNIM, 31/10/2022
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