"Une centaine de salles de consultations de télémédecine devraient voir le jour dans le Grand Est d'ici fin 2023. En Champagne-Ardenne, elles se multiplient déjà, avec un objectif clair : lutter contre la désertification médicale.
Des salles de téléconsultation s’installent un peu partout en Champagne-Ardenne. Le Conseil régional du Grand Est, l’Agence régionale de santé, la CPAM et la préfecture de région se sont fixés l’objectif d’en ouvrir une centaine d’autres d’ici la fin 2023. Si l'objectif est de lutter contre les déserts médicaux, l'ARS insiste, la téléconsultation vient "en complément d’une offre de soins, et non pas en substitution".
Néanmoins, les autorités encouragent l'installation de salles de téléconsultations dans les zones sous dotées en médecins, comme à Carignan, dans l’Est des Ardennes, lorsque deux médecins ont quitté la maison de santé pluridisciplinaire, en août 2021. Depuis, 2000 rendez-vous de téléconsultation y ont été donnés.
À Nouzonville, 5900 habitants, un médecin est parti à la retraite. Le second est sur le point de le faire. Depuis son ouverture en juillet, la salle de téléconsultation installée dans un cabinet d'infirmiers libéraux a reçu 300 patients.
Les téléconsultations ne s'adressent pas à tous les patients. Elle n’est pas possible pour les enfants de moins de 3 ans. En revanche, dans la plupart des cas, le médecin a des outils à sa disposition. Un stéthoscope pour écouter le cœur ou les poumons. Le docteur peut aussi ausculter la gorge, les oreilles à distance avec la vidéo qui s’affiche sur son écran, ou encore la peau..."
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Grand Est : la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux
FRANCEBLEU, 28/11/2022
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