L’intelligence artificielle pour un meilleur service public, y compris dans le domaine de la santé

DSIH, 06/09/2022

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Beesens TEAM

L’intelligence artificielle pour un meilleur service public, y compris dans le domaine de la santé

"À la demande du Premier ministre, le Conseil d’État a publié le 30 août 2022 une étude en faveur d’une stratégie de l’IA ambitieuse au service de la performance publique pour créer les conditions de la confiance tout en dotant la France des ressources et de la gouvernance à la hauteur de ses ambitions. La santé, en lien avec le Health Data Hub, n’y est pas oubliée.


L’étude Intelligence artificielle et action publique : construire la confiance, servir la performance, publiée fin août par le Conseil d’État, vise à construire une intelligence artificielle publique de confiance dans tous les domaines. Elle plaide pour la mise en œuvre d’une politique de déploiement de l’intelligence artificielle résolument volontariste, au service de l’intérêt général et de la performance publique.

Lever des craintes souvent exagérées

Pour le Conseil d’État, l’intelligence artificielle suscite encore des craintes souvent exagérées, malgré les avancées qu’elle permet en assistant l’humain dans des tâches impossibles à réaliser jusque-là. « En appui des administrations, son utilisation pourrait améliorer concrètement la qualité du service public rendu aux citoyens », déclare-t-il dans son communiqué.

L’objectif est d’aboutir à une intelligence artificielle publique de confiance reposant sur sept principes : la primauté humaine, la performance, l’équité et la non-discrimination, la transparence, la sûreté (cybersécurité), la soutenabilité environnementale et l’autonomie stratégique.

Pour ce faire, le Conseil propose un renforcement d’Étalab, département de la Direction interministérielle du numérique qui coordonne la conception et la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la donnée, ainsi que du coordonnateur national pour l’intelligence artificielle, en lien avec l’intervention de l’Agence nationale de la cohésion des territoires. L’étude préconise aussi de transformer la Cnil en autorité de contrôle nationale responsable de la régulation des systèmes d’IA, notamment publics, avec pour ambition d’incarner et d’internaliser le double enjeu de la protection des libertés et droits fondamentaux, d’une part, de l’innovation et de la performance publique, d’autre part..." Lire la suite