Adieu le Dossier Médical Partagé, bienvenue à Mon Espace Santé

20MINUTES, 06/07/2021

Partagé par : 

Beesens TEAM

Adieu le Dossier Médical Partagé, bienvenue à Mon Espace Santé

Après une expérimentation cet été, tous les Français auront en janvier 2022 un espace numérique en santé, qui proposera de stocker et de partager toutes leurs données. Y compris celles de leurs applications smartphone.
Vous ne l’avez sans doute pas remarqué, mais il est impossible, depuis le 1er juillet, de créer un Dossier Médical Partagé (DMP). Ce carnet de santé numérique, qui réunit tous les documents importants, ordonnances, examens, analyses sanguines, s’est révélé être un cuisant échec. Loin des 40 millions d’ouvertures visées par le gouvernement d’ici à 2023, il plafonnait, fin 2020, à moins de 10 millions. Surtout, de nombreux patients ont créé leur DMP… sans jamais le rouvrir.

Mais le gouvernement veut relancer l’idée, en modifiant la forme et le fond. Voilà pourquoi les Français vont progressivement dire adieu au DMP pour découvrir Mon Espace Santé. 20 Minutes vous explique ce que ça va changer.

Généralisation en janvier 2022
Côté planning, une première expérimentation de Mon Espace Santé sera lancée cet été, en août plus précisément, dans trois départements : Haute-Garonne, Somme et Loire-Atlantique. En janvier 2022, on passera à la généralisation de ce nouvel outil, censé modifier, une bonne fois pour toutes, le rapport entre soignants et patients grâce au numérique.

Que va-t-on trouver dans cet espace numérique ? La plateforme, globale, sera composée de quatre onglets. L’un dédié au DMP, revisité, permettra de stocker et de partager ordonnances, résultats d’examens, antécédents médicaux, compte rendu d’hospitalisation, vaccination… Un deuxième se présentera sous la forme d’un agenda, pour mieux savoir quand vous devez revoir votre gynéco ou votre cardiologue. Un troisième pan servira de messagerie sécurisée, pour communiquer plus directement avec vos soignants. Enfin, le quatrième onglet, le plus novateur, arrivera dans un deuxième temps : vous pourrez réunir toutes les données de santé récoltées via vos applications, à condition qu’elles soient labellisées. Et que vous l’acceptiez..." Lire la suite