"Dans les vaccins les plus courants, un virus inactivé est injecté. Cela déclenche une réponse immunitaire. Si le virus rentre ensuite dans notre organisme, les anticorps présents pourront le neutraliser. C'est le même principe pour le vaccin à l'ARN, sauf que l'on injecte cette fois de l'ARN messager, un morceau d'information génétique du virus. Pour faire simple, si l'ADN était une bibliothèque, l'ARN serait la photocopie d'un des livres. Cet ARN sera le même peu importe le laboratoire. C'est l'enveloppe qui l'entoure et le protège qui sera différent en fonction du fabricant du vaccin.
Cet ARN est un message, un mode d'emploi qui donne l'ordre à la cellule de fabriquer des spicules ou des protéines spécifiques du virus. Notre cellule va se mettre, en plus de sa fonction, à fabriquer ces spicules. Elles vont se retrouver à la surface. Le système immunitaire, qui scanne en permanence la surface des cellules, va reconnaître quelque chose d'étranger et va créer des anticorps correspondants pour l'éliminer. Les anticorps ainsi créés et désormais présents dans notre organisme vont ensuite monter la garde et éliminer le coronavirus dès qu'il va se présenter.
Cette innovation mise au point en un temps record soulève des questions. Les effets rares et à long terme ne seront connus qu'une fois beaucoup de gens vaccinés et depuis longtemps. Pour l'instant, la vaccination a été seulement déconseillée en Angleterre aux personnes très allergiques..."
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Vaccin ARN : une nouvelle technologie à la loupe - Le Journal du week-end
tf1, 12/12/2020
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