OpenAI a fait appel à des travailleurs kenyans sous-payés pour parfaire ChatGPT

SIECLE DIGITAL, 19/01/2023

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Beesens TEAM

OpenAI a fait appel à des travailleurs kenyans sous-payés pour parfaire ChatGPT

OpenAI s'est inspiré des pratiques des géants des réseaux sociaux. Pour purger son outil d'IA, l’entreprise a fait appel à Sama, une entreprise qui emploie des travailleurs au Kenya et qui se présente comme étant spécialisée dans l'IA éthique.

Une récente enquête du Time dévoile comment OpenAI a réussi à peaufiner son célèbre chatbot, ChatGPT. L'entreprise dirigée par Sam Altman aurait fait appel à des travailleurs kenyans payés moins de 2 dollars de l'heure pour pour tester son outil d'intelligence artificielle et le rendre moins « toxique ».

Des travailleurs payés moins de 2 dollars de l'heure pour améliorer ChatGPT

Au moment de sa sortie en novembre, ChatGPT a été salué comme « l'une des innovations technologiques les plus impressionnantes de 2022 ». En effet, ses capacités sont impressionnantes. Ce chatbot alimenté par l'intelligence artificielle est capable de générer du texte sur tous les sujets. En une semaine, l'outil d'OpenAI il comptait plus d'un million d'utilisateurs. Une véritable réussite pour Sam Altman et ses équipes. Même Microsoft serait sur le point d'investir 10 milliards de dollars dans l'outil.

Selon l'enquête du Time, cette réussite n'est pas le fruit du seul génie de la Silicon Valley. OpenAI aurait fait appel à des travailleurs kenyans par le biais d'une entreprise externe. Des travailleurs payés moins de 2 dollars de l'heure, dont le rôle était vital pour OpenAI. Pour commercialiser et publier ChatGPT, il était indispensable que l'outil soit « respectueux » et ne débite pas trop de remarques violentes, sexistes et racistes. ChatGPT a été entraîné sur des centaines de milliards de mots extraits d'Internet. C'est cet ensemble de données qui est à l'origine des impressionnantes capacités linguistiques du bot..." Lire la suite