Ne confondez plus Web3 et métavers

FREDCAVAZZA, 14/10/2022

Partagé par : 

Beesens TEAM

Ne confondez plus Web3 et métavers

"Le numérique est un formidable terrain d’expérimentations. Il ne se passe ainsi pas une semaine sans que de nouveaux projets liés au Web3 ou au métavers voient le jour. Ces projets sont-ils tous pertinents et/ou viables ? J’en doute, car il y a encore beaucoup de vaporware (« fumiciels » en français). Cette prédominance de projets fantômes est liée à une surenchère de promesses et un à emploi inapproprié de jargons et termes qui prêtent à confusion. Je vous propose dans cet article de revenir sur les définition du Web3 et du métavers pour pouvoir comprendre ce qui les sépare et réaliser que ce sont deux domaines d’activités hétéroclites.

Cela fait 25 ans que je travaille dans le domaine du numérique. En 1/4 de siècle j’ai vu passer un certain nombre de tendances : CRM, 1to1, mashup, chatbots… Pourtant, avec l’accélération de l’adoption des usages et technologies numériques, j’ai l’impression que chaque nouvelle tendance génère un engouement plus fort que la précédente. C’est le cas en ce moment avec le Web3 et le métavers, deux concepts qui monopolisent les médias professionnels et hypnotisent les annonceurs.

L’appétence pour ces deux concepts a été effectivement très marquée l’année dernière, même si la dynamique est en train de se tasser comme l’on peut le voir sur Google Trends.

Ceci s’explique par un phénomène naturel de saturation médiatique : on parle beaucoup pour ne rien dire. Comme l’intelligence artificielle à son époque, l’accumulation de promesses pour des résultats contestables finit par amener un certain scepticisme (Fin de la lune de miel médiatique pour le Web3 et le métavers). Néanmoins, le nombre d’articles, discussions, conférences… est toujours aussi élevé. Nous pouvons également constater l’apparition d’intitulés de poste liés au Web3 ou au métavers (Chief Metaverse Officers Are Getting Million-Dollar Paydays. So What Do They Do All Day?). C’est bien simple : tout le monde cherche à nous vendre le « nouvel internet » et ses usages disruptifs, sans réellement parvenir à nous convaincre de la nouveauté ou de la disruption..." Lire la suite