La télésurveillance "étouffée dans l’œuf" ? La CSMF dénonce la "mainmise de l’Etat"

EGORA, 04/02/2022

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La télésurveillance "étouffée dans l’œuf" ? La CSMF dénonce la "mainmise de l’Etat"

"Alors que la télésurveillance doit entrer dans le droit commun avec un remboursement au plus tard au 1er juillet prochain, la CSMF estime, dans un communiqué du 4 février, qu’à l’heure actuelle les "conditions de la réussite" ne sont pas au rendez-vous, notamment sur la rémunération des professionnels de santé.
La télésurveillance permet aux professionnels de santé d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient, et le cas échéant, de prendre des décisions relatives à sa prise en charge. "Enjeu majeur pour le développement de l'utilisation du numérique en santé et pour l'accès aux soins dans l'ensemble du territoire national", la télésurveillance permet d’"éviter le recours aux urgences et aux hospitalisations", souligne la CSMF dans un communiqué du 4 février.

Alors que les expérimentations "Etapes" ("expérimentations de télémédecine pour l’amélioration des parcours de santé"), qui permettaient la prise en charge dérogatoire de la télésurveillance par l’Assurance maladie dans le suivi de 5 pathologies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, insuffisance respiratoire et prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique) doivent s’achever le 1er août 2022, la loi de financement de la Sécurité sociale de cette année définit un cadre de remboursement pérenne.

Le financement de cette nouvelle activité de la télésanté repose sur deux éléments : un forfait pour le dispositif médical (fourniture, installation, formation du patient…) et un forfait pour le suivi effectué par "l’opérateur de télésurveillance", c’est-à-dire le professionnel de santé..." Lire la suite