"Depuis plus d’un mois, nous traversons une crise sanitaire, bientôt économique, d’une ampleur inédite. «Confiné dans sa pensée», pour paraphraser Laurent Joffrin, chacun désigne son bouc-émissaire : néo-libéralisme et mondialisation pour les uns, faillite de l’Etat pour les autres. Notre démocratie est d’abord pensée pour des périodes «ordinaires», et c’est bien naturel car plus personne ne songe à vivre en état de guerre permanent. Ni le libéralisme ni le collectivisme n’ont de réponse absolue à apporter à cet état d’exception, et il est encore trop tôt pour désigner le meilleur élève de la communauté internationale..." Lire la suite